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Les Miscellanées du Korrigan
16 septembre 2006

Calvaire du vendredi matin

Déjà, mettons nous dans les bonnes conditions. Celles d'un vendredi matin, fin d'une semaine de dur labeur, éventualité d'une soirée étudiante le jeudi soir, il est huit heures et vous êtes encore endormis, même si sortis de votre lit depuis bientôt une heure et demie.

Jusque là, rien d'extraordinaire. Non, mais c'est là que tout commence. Vous attendez, patiemment, et c'est là qu'il arrive dans l'amphi, tel un tortionnaire. Il vous observe, narquois. Marmonne un bref bonjour. Il descend les quelques marches, empoigne sa craie... et ainsi débute deux longues heures de calvaire. Le monstre écrit de manière illisible. Vos yeux fatigués tentent vainement de déchiffrer les hiéroglyphes du tableau. Vous grattez comme un forcené, avant que tout votre travail de décryptage ne soit réduit à néant par un coup de chiffon.
Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom guette vos moindres faiblesses. S'il prend la peine de faire entendre sa voix, vous le savez, ce ne sera que pour faire une remarque désobligeante. Sinon, le silence radio est de mise. Péniblement, vous attendez que la fin du cours vienne marquer votre délivrance.  Et c'est enfin qu'elle arrive...

Le supplice n'aura duré que deux heures, mais vous ressortez de la salle la tête vide, épuisé. Sans avoir rien compris.

Et vous pensez déjà que vendredi prochain, il en sera exactement de même, sans que vous ne puissiez rien y faire...

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